jeudi 29 octobre 2015

Quand faut-il consulter en orthopédagogie?

Votre enfant entre en 1re année et il commence ses premiers pas en lecture, en écriture et en calcul. Il apprend d'abord les sons des lettres et ensuite, les sons complexes (eau, oi, in...). Il fusionne une consonne avec une voyelle et vice et versa. Et puis, vient rapidement la lecture des mots. Noël n'est pas encore arrivé et il lit maintenant des phrases et en écrit aussi. Comme parents, nous sommes si fiers!
 
Dans la classe, 4 à 6 enfants ralentissent le pas. Ils se sont arrêtés aux sons qui peine à se souvenir. C'est ardu! Les leçons, à la maison, sont interminables! Le plaisir d'apprendre s'estompe graduellement, laissant place au désintérêt total pour la lecture.
 
À ce stade, il est plus que temps d'agir et consulter. L'estime de soi de l'enfant commence à être atteinte. Il risque aussi de perdre confiance en son potentiel.
 
Je reçois souvent des élèves de 3e année chez lesquels on soupçonne une dyslexie. Ils ont reçu de l'aide individuelle de leur enseignant(e), de l'orthopédagogue sans compter celle des parents. Et pourtant... Leurs difficultés persistent et les résultats scolaires se situent à la limite de la réussite. Les parents ne savent plus quoi faire et certains enfants n'ont plus accès à l'aide orthopédagogique scolaire car il y a des cas plus prioritaires.
 
Lorsque je reçois ces enfants, je me rends compte très souvent qu'ils éprouvent un trouble de perception visuelle. À la clinique, nous optons pour un bon dépistage des troubles avant de proposer une évaluation exhaustive. Nous cherchons d'abord d'où proviennent les difficultés ou les troubles vécues. Nous nous attardons à la personnalité de l'enfant afin de percevoir ses forces. C'est à partir de ses points forts qu'il devient possible de le faire évoluer et réussir.
 
Dans un monde idéal, il faudrait 3 à 4 rencontres par semaine durant 12 à 15 semaines pour réaliser un bon plan de rééducation. Puisqu'il est rare de pouvoir procéder ainsi, nous rencontrons une fois par semaine les enfants et nous outillons les parents afin qu'ils puissent poursuivre le travail à la maison. Cela exige une discipline, mais c'est gagnant au bout du compte!
 
Les parents doivent accepter que leur enfant puisse se retrouver en échec. Le temps de rééducation est souvent long car il est rare qu'un élève éprouve seulement qu'une seule difficulté. Quand on reçoit un enfant à la clinique, il y a tellement d'objectifs à voir qu'il nous faut en sacrifier quelques-uns au dépend de ceux qu'on juge plus pertinents. D'autres fois, le retard est tellement grand, qu'il faut retourner 2 ans en arrière afin de faire consolider les apprentissages antérieurs.

Alors quand consulter?
Dès qu'on perçoit des difficultés qui affectent notre enfant et qu'on ne peut parvenir, comme parent, à l'aider à les surmonter.

Types de difficultés:
- retard de lecture
- incompréhension des mots, des phrases ou des textes
- lecture saccadée, lente, monocorde
- écriture illisible (ne peut se relire)
- ne comprend pas le sens des nombres
- n'a pas de logique
- retard en mathématique
- se décourage, se démotive
- ne veut plus faire ses leçons et devoirs
- se sent un moins que rien, se dévalorise
- est triste lorsqu'il part pour l'école
- etc.

Pour des conseils, de l'information ou pour de l'aide, appelez-nous à la clinique. Ce sera un plaisir de vous rendre service!


CEPRA
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Note: Vérifiez votre PAE (programme d'aide aux employés). Vous avez peut-être droit à une banque d'heures en orthopédagogie.

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